L'albatros

L'albatros

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

Comments

[bru]

Je suis content de te lire. Je pars aussi demain au Franco Folies. Je suis désormais à Paris. J'ai quitté ma province. Je t'embrasse et à bientôt de te lire. Bru

[bru]

bonjour, un petit coucou pour prendre de tes nouvelles. Comment vas tu ? Je t'embrasse

[eve]

je suis hyper contente de ton com,reviens,reviens,tu manques!!!!

[bru]

Comment vas tu ? Je n'ai pas de connexion suite à mon déménagement. Que deviens tu ? Je t'embrasse

[eve]

Comment vas tu ma belle??? bises en passant..